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C'est au tour des voltigeurs canadiens de bénéficier d'une nouvelle planche.
Rappelons que cette unité fut recrutée en 1812 dans le Bas Canada et fut composée de francophones. C'est une unité de milice provinciale et à ce titre n'apparaît pas dans les registres de l'armée anglaise.
Dispersés en petites unités, ils furent impliqués dans de nombreuses escarmouches contre les forces d'invasion américaine.
Commandé par le major Charles Michel de Salaberry, lui-même originaire du Bas Canada et officier du 60th regiment of rifle, le régiment des voltigeurs participa à la plupart des engagements qui eurent lieu dans le secteur de Montréal et plus particulièrement Crysler's Farm (trois compagnies engagées) et Chateaugay mais aussi Lacolle et Sacket'Harbor.
Leur dernier grand engagement eut lieu lors de la campagne de Plattsburgh où ils appuyèrent les forces d'invasion anglaises.
à gauche : voltigeur canadien à l'entraînement, malgré le statut d'unité milicienne, De Salaberry insista auprès de ses officiers pour obtenir le meilleur de ses hommes notamment grâce à un entraînement rigoureux et intensif. L'expérience dans le combat d'infanterie légère de Salaberry l'aida grandement dans cet objectif. On reconnaît l'uniforme 1812 - 1813 avec sa rangée unique de boutons sur la veste grise à manche droite. L'officier en vert est facilement reconnaissable dans sa tenue de rifle anglais.
Ayant acquis une grande notoriété dans la guerre de 1812, le régiment des voltigeurs canadiens est une des unités les plus polpulaires au Canada durant cette période.
Pour d'autres informations vérifier l'article suivant : Les voltigeurs canadiens : les héros de Chateaugay
Le régiment étant composé de francophones, son recrutement débuta en avril 1812, il fut décidé de l'habiller en gris et non en rouge pour ne pas heurter la sensibilité particulière des populations et surtout des soldats de ce corps et ainsi accueillir le plus grand nombre possible de volontaires. Le régiment est coiffé d'un couvre-chef particulier à lui qui est un petit bonnet à poil ressemblant à celui des fusilliers anglais mais en plus petit et sans plaque. Les officiers adoptèrent la tenue verte des rifles, l'origine du major de Salaberry y étant pour beaucoup. Le mousquet brown bess des troupes légères équipa l'unité.
à gauche : le recrutement des voltigeurs : chaque capitaine devait être en mesure de recruter 36 hommes et chaque lieutenant, 16.
On reconnaît les habitants du bas Canada avec leur bonnet de laine caractéristique porté jusque dans dans les unités de milice sédentaire
La planche:
On peut voir de gauche à droite un officier de ce petit corps francophone, habillé dans la tenue verte des officiers anglais de la légère, les officiers des voltigeurs canadiens possédaient le petit bonnet à poil avec une flamme verte sur le côté terminé par un petit pompon noir.
Le soldtat suivant porte le premier uniforme du corps avec un pantalon bleu foncé, une tunique grise à rangée unique de boutons et des pattes d'épaule noires sans wings. Le soldat d'à côté porte le manteau de l'infanterie britannique à double rangée de boutons et les baudriers portés par-dessus.
le caporal et le soldat suivants portent la tenue 1812/1813 avec l'uniforme entièrement gris et les wings noirs sur les épaules ; les manches sont à parements droits et à trois boutons. La veste s'attache avec une seule rangée de boutons sur la poitrine.
Le soldat suivant porte la tenue fabriquée en Angleterre et qui est calquée sur le modèle de celle des troupes légères anglaises avec ses trois rangées de boutons et ses manches à parements en pointe. Cette tenue arrivera en 1814 au Canada et sera portée jusqu'à la dissolution du corps.
Le sergent est habillé avec l'uniforme 1814/1815 et porte donc trois rangées de boutons sur la poitrine, des manches à parements à pointes, des chevrons triples sur les bras et l'écharpe de laine rouge à bandeau central noir.